Terrains d’actions

Programme Bilharziose

En 2008, une campagne de dépistage des bilharzioses intestinales et urinaires dans la région de Bandafassi (Sénégal oriental) mettait en évidence des taux de contamination très élevés, de l’ordre de 44%, allant jusqu’à 100% dans certains villages.

Un ambitieux programme d’éradication et d’éducation sanitaire est mis en place

En collaboration avec les autorités sénégalaises, un ambitieux programme d’éradication et d’éducation sanitaire fut mis en place. Il permit de traiter et de suivre 3 324 enfants répartis dans 53 villages.

L’introduction du concept d’équipes mobiles (5 agents de santé motorisés encadrés par le médecin chef de la zone) permit de mener à bien plusieurs objectifs :

– le suivi des prévalences bilharziennes chez 3 324 enfants de 6 à 14 ans, scolarisés ou non, après traitement par praziquantel (mai 2008),

– un programme d’éducation sanitaire,

– la construction de 735 latrines dans 53 villages très dispersés et d’accès difficile pour certains.

La Figure 1 illustre le succès de ce programme : la prévalence moyenne de la bilharziose intestinale (Schistosoma mansoni), initialement de 44 % avant traitement dans les divers villages, se maintient, encore en 2015, à un taux très bas (< 4 %).

Un autre succès est la réalisation de 735 latrines, les populations elles- mêmes participant à leur conception, ce qui garantit leur bonne utilisation au fil des années. Tous les villages du programme sont demandeurs…. Associées à des programmes d’éducation sanitaire, elles jouent un rôle fondamental pour éviter les ré-infestations.

L’implication remarquable de Charlotte Giudicelli et de François Bessin, jeunes pharmaciens diplômés, et le soutien sans faille du Kaïcedrat, concourent à la réussite de ce beau projet.

Il reste encore 165 latrines à construire pour atteindre l’objectif de 900 prévu à l’origine du programme. Nous comptons sur de généreux donateurs sachant que chacune d’entre elles coûte environ 150 euros.

Aidons-les ensemble

Faire un don pour aider les mères et leurs enfants au Sénégal Oriental à bénéficier d’une alimentation suffisante et équilibrée, de soins simples et efficaces, d’un suivi de leurs vaccinations, d’une éducation sanitaire élémentaire nécessaire à leur développement.