En collaboration avec les autorités sénégalaises, un ambitieux programme d’éradication et d’éducation sanitaire fut mis en place. Il permit de traiter et de suivre 3 324 enfants répartis dans 53 villages.
L’introduction du concept d’équipes mobiles (5 agents de santé motorisés encadrés par le médecin chef de la zone) permit de mener à bien plusieurs objectifs :
– le suivi des prévalences bilharziennes chez 3 324 enfants de 6 à 14 ans, scolarisés ou non, après traitement par praziquantel (mai 2008),
– un programme d’éducation sanitaire,
– la construction de 735 latrines dans 53 villages très dispersés et d’accès difficile pour certains.
La Figure 1 illustre le succès de ce programme : la prévalence moyenne de la bilharziose intestinale (Schistosoma mansoni), initialement de 44 % avant traitement dans les divers villages, se maintient, encore en 2015, à un taux très bas (< 4 %).